Cet automne, j’ai pris la difficile décision d’arrêter la production de miel.
Le frelon asiatique a décimé mes colonies : plus d'une vingtaine d’individus stationnaient devant et dans chaque ruche. Malgré les dispositifs de protection — muselières anti-frelons et entrées réduites — les plus petits parvenaient à y pénétrer.
Mes abeilles franciliennes, qui n’avaient pas encore développé de comportement pour repousser ou tuer ce prédateur, se sont littéralement faites dévorer et n’étaient plus assez populeuses pour survivre.
Stressées et désorganisées, elles ne pouvaient plus butiner suffisamment pour assurer leurs besoins. J’ai naturellement cherché à compenser ce manque autant que possible, mais en même temps que je les nourrissais, je nourrissais aussi les frelons qui s’infiltraient dans les ruches.
Merci de votre soutien.
Et surtout, continuez à défendre les petits apiculteurs français : achetez du miel local, tant qu’il en reste !